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Psychologie

Être un « overthinker » : quand les pensées ne se mettent jamais sur OFF

Vous a-t-on déjà dit « tu penses trop », « tu devrais arrêter de trop réfléchir », « tu te poses trop de questions » ? Moi, je connais très bien quelqu’un à qui on le dit souvent 🙄… Sachez Mesdames et Messieurs que cette personne, ainsi que toutes celles que l’on peut surnommer les « overthinkers », aimeraient beaucoup pouvoir mettre leur cerveau en OFF. Petit article pour tenter de comprendre ces gens qui pensent trop 🤯.

Qui sont ces personnes dont les pensées fusent ?

D’après mes recherches approfondies sur le sujet (oui oui), il semblerait que ces personnes qui pensent trop soient majoritairement celles qui utilisent davantage l’hémisphère droit de leur cerveau.

En effet, nous disposons tous d’un cerveau (normalement), constitué de deux hémisphères qui communiquent entre eux et nous sont tous deux indispensables :  l’hémisphère gauche et l’hémisphère droit. Si le premier est plus axé sur les faits, la logique, la réflexion analytique, le méthodique, le second va, lui, privilégier l’intuition, le sensoriel et une approche plus globale de la situation.

Chez la majorité des individus, c’est le cerveau gauche qui domine. Alors on a l’impression que tout le monde réfléchit de la même façon, et on ne comprend pas pourquoi ce qui est évident pour nous, ne l’est pas pour Paulette (oui, c’est le premier prénom qui m’est venu).

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Concrètement, que fait un « overthinker » ?

Si une personne « lambda » va se contenter des faits concrets, une personne avec le cerveau en ébullition va avoir besoin de tout analyser, de tout comprendre. Elle va tourner la situation dans tous les sens pour en ressortir des messages subliminaux, alors que bien souvent, il n’y en a pas. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Ça me fait penser à un moment drôle (attention, minute anecdote). En voiture avec une amie, elle décide de passer le temps en me proposant les fameux tests de magazine du style « quel homme est fait pour toi ? ». Ces quizz qui ne doivent durer que quelques minutes, en théorie. Elle a vite regretté de s’être lancée là-dedans lorsqu’elle a vu que, pour chaque question, je demandais des précisions sur telle et telle réponse. Bah oui, ça dépend du contexte ! 😄 On a bien mis 30 minutes à arriver au bout des questions (oups).

Une personne qui pense trop va avoir tendance à tout interpréter, à se faire des films, mieux que Spielberg ! Vous avez oublié de lui envoyer un message en rentrant de votre soirée ou de votre voyage ? Une personne « normale » pensera que vous avez juste oublié. Une personne qui pense trop se dira qu’il vous est arrivé quelque chose de grave, va commencer à regarder les crashs d’avions des dernières heures, les dernières infos sur les routes… 🤐

Elle va douter de tout car veut toujours bien faire, avoir besoin d’être rassurée, elle n’aime pas trop perdre le contrôle de la situation. Elle va faire de longs messages qui lui prendront du temps à écrire pour être sûre de ne pas blesser, pour au final se recevoir une phrase en retour. Toutes ces informations vous donnent mal à la tête ? Je comprends, moi aussi !

Trop penser est très fatigant, cela prend beaucoup d’énergie. À tel point même que parfois, il va être difficile de se concentrer sur quelque chose tant les pensées fusent dans la tête.

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Comment se comporter face à un « overthinker » ?

CO-MMU-NIQUER ! Je ne le répèterai jamais assez, parler est la clé pour résoudre toutes les situations. Ok, peut être que vous ne comprenez pas pourquoi cette personne se pose tant de questions. Dans ce cas, pourquoi ne pas lui demander ce qui la tracasse vraiment et la rassurer du mieux que vous pouvez ?

Soyez le plus clair possible. La moindre ambiguïté, le moindre détail flou ou sous-entendu peut activer le cerveau du penseur fou. Pensez-y ! Le tout est que l’overthinker se sente en confiance et non jugé. Ensuite, il se laissera un peu plus aller.

Et puis, pour ceux qui font partie de la team « pensées à toute allure », l’écriture peut être un excellent moyen d’évacuer. Coucher sur le papier les pensées qui passent par la tête soulage, de même que la méditation ou encore le sport. Faire des check-lists peut être aussi pratique pour être sûrs de ne rien oublier !

Finalement, si chacun apprend à comprendre le fonctionnement d’autrui, à faire avec les différences en restant bienveillant, alors tout devrait bien se passer. Et puis, peut être que ce qui vous dérange chez l’autre peut vous apprendre quelque chose sur vous…?

Dites-moi ce que vous en pensez ? Vous êtes plutôt hémisphère droit ou hémisphère gauche ? Rejoignez-moi sur Instagram pour en discuter 🤗

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5 commentaires

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  3. […] le temps un peu de lire mes articles de blog, vous avez dû remarquer que j’ai tendance à me poser beaucoup de questions. Un peu comme les enfants et leur « pourquoi ? » incessants. Après une discussion avec mes […]

  4. Aurélien a dit :

    une théorie qui n’a jamais été prouvée. les études réalisées montrent justement le contraire.
    si une aire est activée à gauche, une autre aire est activée à droite.
    Et les études datent de quelques années et apparaissent dans les premiers résultats quand on prend la peine de faire une recherche sur Gogole.

    1. Eh bien déjà bonjour Aurélien 🙂
      Merci de votre retour, c’est ce pour quoi j’ai créé ce blog : échanger. Je ne prétends pas avoir la science infuse. Je me suis documentée sur internet avant de faire cet article, il est cependant possible que je n’ai pas regardé au bon endroit, donc votre réponse est intéressante, merci.
      Au plaisir d’échanger.

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