article-blanc-conversation
Developpement personnel

L’angoisse des blancs dans une conversation

Actuellement en train de changer de poste au sein de mon entreprise, je vais être amenée, pour la majorité du temps, à téléphoner. Un grand pas pour l’introvertie que je suis, et pour qui le téléphone était très dur à décrocher quelques années auparavant. Mais, en écoutant les discussions téléphoniques de mes collègues avec les clients, j’ai parfois pu constater des temps morts, qui semblaient très longs. Ni une, ni deux, j’ai été ramenée à une de mes angoisses : les blancs dans les conversations. Suis-je seule ? 🧐

Pourquoi les silences dans une conversation semblent gênants ?

Que ce soit en face à face ou par téléphone, avec des personnes que je connais peu ou que je connais très bien, je déteste les blancs dans une conversation. C’est d’ailleurs certainement pour cette raison aussi que je préfère les SMS aux appels, par écrit au moins il n’y a pas de silences gênants.

L’impression d’être inintéressante

Quand je viens de rencontrer quelqu’un, ou bien même quand je discute avec une personne proche (il y a quand même quelques exceptions), c’est comme si je me sentais responsable de la conversation. Lorsqu’il y a des blancs dans celle-ci, je vais me sentir obligée de meubler en disant des choses qui me passent par la tête. Sinon, je vais me dire que la personne en face s’ennuie, ou qu’elle me trouve inintéressante (bah oui, c’est forcément moi le problème hein).

Pourtant, il faut au moins deux personnes pour établir un dialogue, alors pourquoi ce serait forcément à moi de provoquer la discussion ? Parfois le moment peut même être pénible (dans ma tête en tout cas) car je me mets la pression pour trouver quelque chose à dire. J’ai même déjà appréhendé de voir des personnes par peur que l’on n’ait rien à se dire 🤯.

L’impression qu’il n’y a plus de connexion avec l’autre

De la même façon, avec des amis ou même avec mon copain, lors d’un silence je vais me demander s’ils s’ennuient. Je vais me dire qu’ils doivent penser qu’en fait je ne suis pas celle qu’ils croyaient. Je peux même parfois penser que s’il y a des blancs dans nos conversations c’est en fait qu’il n’y a plus de connexion/d’alchimie, que nous sommes à la fin de notre relation. Pas du tout extrême la fille 🙄.

Avec le temps, je ne me sens plus gênée des silences avec certaines personnes. Je me dis que si justement j’arrive à ne plus être gênée, c’est que j’ai une relation particulière avec ces personnes. Doucement mais sûrement comme on dit.

deux-femmes-discutent

L’angoisse des blancs : quelle en est l’origine ?

De mon avis, l’angoisse des blancs dans une conversation traduit un manque d’estime/de confiance en soi. En effet, pendant ce temps où il ne se passe rien, en apparence du moins, on peut se poser mille questions sur ce que l’autre peut penser de nous. Tout cela relève cependant de notre propre interprétation. Bien souvent, dans la réalité, l’autre ne se dit rien du tout à notre propos.

Je n’ai pas réussi à trouver d’autres informations sur l’origine de cette angoisse. Il semblerait aussi que les conversations fluides nourrissent notre sentiment d’appartenance, ce qui pourrait expliquer la remise en question de la relation lorsqu’il y a des blancs. Vous en pensez quoi, vous ?

Les silences dans une conversation sont parfois nécessaires

Même s’ils peuvent être dérangeants avec certaines personnes, les silences dans une discussion ont souvent une utilité, selon la nature de la relation.

Dans le cadre de la séduction, ils permettent d’échanger des regards, d’être tactiles. Dans le cadre professionnel ils sont utiles pour laisser l’autre personne prendre la parole, observer ou encore avoir une réflexion.

date-homme-femme

Jorge Luis Borges, un écrivain argentin, disait d’ailleurs : « Ne parlez pas, sauf si vos mots valent mieux que le silence ». En effet, bien souvent cela se sent quand on cherche à meubler une discussion, et cela peut même rendre le moment plus gênant.

Pour conclure cet article, je pense qu’il faudrait simplement arrêter de se mettre la pression (note à moi-même), vivre le moment présent, et cesser de croire que toute la conversation repose sur nos épaules. Dites-moi en commentaire quel est votre avis sur la question ?

N’hésitez pas également à me rejoindre sur Instagram ou Facebook pour suivre mes prochaines publications !

Vous pourriez également aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *